Matthew VanDyke

freedom fighter matthew vandyke working as a journalist in afghanistan

Nationalité: Américaine
Occupation: Révolutionnaire, écrivain, bloggeur, réalisateur, analyste, consultant,    commentateur de radio
Education: Maîtrise en Etudes de Sécurité (l’Université de Georgetown ) Licence en Science Politique (UMBC)
Expertise: le Printemps Arabe, la Guerre Civile en Libye, l’Afrique du Nord, Iran, Afghanistan, Politique Etrangère, le Terrorisme, la Guerre Asymétrique.
Il a travaillé dans ces pays: La Libye, la Syrie, l'Irak, l'Iran, l'Afghanistan, l'Egypte, la Tunisie, la Mauritanie, le Maroc, la Jordanie, la Turquie, l'Espagne, les États-Unis


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Matthew VanDyke


 

Révolutionnaire et Prisonnier de Guerre pendant la Guerre Civile Libyenne (2011)

freedom fighter matthew vandyke in his kadbb military jeep with dshk machine gun in the libyan civil war

 

    Quand la Guerre Civile Libyenne éclata en février 2011, Matthew VanDyke contacta quelques amis en Libye qu’il avait rencontré lors d’un voyage auparavant en 2008. Ses amis lui racontaient comment on arrêtait leurs familles et leurs amis et d’autres étaient blessés ou tués .Ils racontaient comment ils étaient descendus dans la rue pour défier Mouammar Kadhafi et comment ils risquaient leurs propres vies à tout moment. L’un d’entre eux a même demandé à VanDyke d’expliquer à d’autres gens qui il était au cas ou il serait tué par le régime. Ils racontaient comment ils se battaient avec des pierres contre les fusils de Kadhafi.

    Ils se demandaient pourquoi personne ne venait à leur secours.

    C’était tout ce qu’il fallait pour décider VanDyke. Ses amis et leurs familles souffraient et il leur devait de venir en aide. VanDyke alors informa sa mère, Sharon VanDyke, qu’il allait aider ses amis et la révolution. Il ne lui a pas dit qu’il avait l’intention de se battre en tant que combattant armé mais il avait clairement indiqué que c’était une mission personnelle et qu’il n’avait nullement l’intention de travailler comme journaliste. Elle soutenait sa décision et l’a accompagné à l’aéroport.
     Le 26 février, il quitta les Etats-Unis par avion pour le Caire et le 6 mars il arriva à Benghazi en Libye. Là, il a retrouvé son ami libyen Nouri Fonaas, qu’il avait rencontré en Mauritanie en 2007. La dernière fois que VanDyke avait vu Nouri, c’était un hippie qui faisait un tour du monde.
     Maintenant il était devenu guerrier.
     VanDyke rejoint Nouri et un groupe de rebelles qui se préparaient à combattre Kadhafi. Le premier jour, VanDyke était déjà engagé pour la cause quand il a aidé à réparer et camoufler un pickup Toyota Hilux.  Le pick-up avait été endommagé dans le bombardement des installations militaires de Rajma  et ils avaient l’intention de l’utiliser pendant la guerre. Ils ont posé une DShk (Dushka) russe, une mitrailleuse lourde, sur une tourelle soudée sur l’arrière du pickup. Ensuite, ils ont ramassé des munitions dans les bunkers de Rajma pour le DShk, pour leurs RPGs et des munitions pour l’armée rebelle qui se formait à Benghazi.

freedom fighter matthew vandyke with nouri fonas and ali in benghazi libya during the libyan civil war


     Il n’y avait pas encore beaucoup de rebelles. A ce moment là, ni l’Otan ni la communauté internationale semblait vouloir intervenir pour aider les rebelles dans leur insurrection contre Kadhafi. Beaucoup de Libyens restaient chez eux ou dans les cafés dans l’est du pays, car ils se demandaient pourquoi prendre des armes pour une cause perdue. Ils savaient que si Kadhafi prenait Benghazi, ils seraient exécutés, leurs familles aussi, ou envoyés en prison pendant des années.
     C’était une situation vraiment désespérée. Kadhafi avait une grande armée bien équipée. Des rebelles n’avaient que des AK-47s, des RPGs et des mitrailleuses DShk sur leurs pick-ups. Certains sont même allés au front sans aucune arme du tout.
      VanDyke a appelé sa mère pour lui raconter tout ce qu’il faisait en Libye. Il lui a raconté comment on préparait les véhicules, obtenait des armes et munitions et qu’il portait un uniforme militaire libyen qui lui permettait de se déplacer clandestinement et gagner un accès aux bases militaires sans difficulté. Il pouvait ainsi faire d’autres tâches pour la révolution. Il avait expliqué à sa mère que Nouri, lui et d’autres rebelles de leur groupe, avaient l’intention d’avancer vers l’ouest avec l’armée rebelle en tant que troupes de soutien. C’était en partie vrai – ils allaient, en effet, poursuivre ce travail .Mais ils allaient aussi combattre au Front avec l’armée révolutionnaire, et VanDyke serait un mitrailleur de DShk.Il n’a pas tout dit à sa mère car il ne voulait pas qu’elle s’inquiète.
     Le 12 mars VanDyke est parti avec trois rebelles pour une mission de reconnaissance à Brega. Ra’s Lanuf venait de tomber aux mains des forces de Kadhafi et, par conséquence, Brega serait la ville suivante. L’idée était de faire une reconnaissance de la ville, d’identifier les positions défensives de la ville et ensuite retourner à Benghazi pour récupérer plus d’hommes et d’armes. Ils devaient, ensuite, retourner à Brega pour mettre en place une défense organisée. Nouri est resté à Benghazi à la base militaire où il continuait à préparer les véhicules pour le combat.
     Le 13 mars pendant la mission de reconnaissance, ils sont tombés dans une embuscade des forces de Kadhafi. VanDyke a reçu un coup sur la tête pendant l’embuscade et il s’est  réveillé dans une cellule de prison où il pouvait entendre un homme en train d’être torturé dans une pièce au dessus de sa cellule. Il n’a aucun souvenir de l’embuscade et il ne sait pas ce qu’y est arrivé aux hommes qui étaient avec lui au moment de l’embuscade.
     Il était interrogé à Sirte et, ensuite, menotté avec les yeux bandés et transporté par avion à Tripoli. Il était emprisonné dans la prison de Maktab al-Nasser,« l’usine à cauchemar «  de Libye, dans une cellule de 1m22 par 2m13 pour les premiers 85 jours. Il était ensuite transféré à Abu Salim, la prison la plus notoire de Libye, où Kadhafi avait massacré 1500 prisonniers en 1996. Pendant ses cinq mois et demi d’emprisonnement, VanDyke était mis en isolement cellulaire et a subi une torture psychologique sévère.

prisoner of war pow matthew vandyke in his cell at maktab al-nasser prison in tripoli libya


     Le régime de Kadhafi a nié pendant des mois qu’ils détenaient VanDyke mais Sharon VanDyke n’a jamais perdu l’espoir que son fils était toujours en vie. Elle a commencé par une campagne dans les médias pour sa libération. Elle a écrit un document biographique sur Matthew VanDyke qu’elle a donné aux organisations qui soutenaient sa libération. Ce document stipulait clairement que Matthew VanDyke était venu en Libye pour la révolution et qu’il aidait à préparer les libyens pour le combat et surtout qu’il ne travaillait pas comme journaliste .Certaines personnes et certaines organisations ont décidé de soutenir sa libération même si ils ignoraient qu’il ne travaillait pas comme journaliste. Malheureusement, un reporteur lui a collé l’étiquette de journaliste dans un article et éventuellement cette étiquette se retrouvait dans d’autres articles des medias qui couvraient sa disparition, malgré les efforts de Sharon VanDyke et la fiancée de VanDyke de dissiper l’idée qu’il travaillait comme journaliste.  
     Finalement, le régime de Kadhafi, qui subissait une pression de plus en plus importante à son sujet, a reconnu qu’il détenait VanDyke mais ils refusaient d’indiquer où il était ou d’accorder un accès à quiconque. Le gouvernement américain n’a jamais réussi à le trouver .C’était grâce à Nouri et ses contacts à Triploi qu’on a découvert que VanDyke était détenu dans la prison d’Abu Salim.
     Le 24 août, les forces rebelles commençaient à s’emparer de plus de territoire à Tripoli et les gardiens de la prison, voyant cette avance, se sont enfuis. Avant de fuir cependant, ils ont relâché quelques prisonniers qui, à leur tour, ont relâché d’autres. Les prisonniers ont cassé la serrure de la cellule de VanDyke et il s’est échappé avec eux.
     VanDyke a attendu l’arrivée de Nouri à Tripoli. Pendant ce temps, il a donné des interviews aux médias. Il était choqué et contrarié d’apprendre que certains medias avaient indiqué qu’il travaillait en tant que journaliste en Libye quand il avait été capturé. Quand il était à Tripoli, VanDyke a consacré beaucoup de temps et de l’effort pour faire comprendre à la presse qu’il ne travaillait pas comme journaliste quand il était capturé et qu’on ne devrait jamais l’appeler journaliste dans un article. Il leur a dit qu’il était in Libye pour « raisons personnelles » et qu’il était venu pour « aider ses amis » sans donner plus de détails.
     La presse ne comprenait pas pourquoi VanDyke ne voulait pas rentrer chez lui après six mois de prison et ayant subi autant d’épreuves physiques et psychologiques. Cependant, la mère de VanDyke comprenait. Elle savait qu’il travaillait comme rebelle quand il était capturé et par conséquent, il n’allait pas rentrer de suite aux Etats-Unis. Elle l’avait élevé à tenir ses engagements et, en effet, il s’était engagé à la cause de la liberté et envers les hommes avec qu’il était capturé. Il leur avait dit qu’il ne quitterait pas la Libye tant que le pays ne serait pas libre. De plus, il n’allait pas rentrer aux Etats-Unis et abandonner ces hommes ou des prisonniers de guerre. Il a juré qu’il ne quitterait pas le pays tant que la Libye n’était pas libre, que toutes les villes étaient libérées des forces de Kadhafi et que les prisonniers de guerre relâchaient.
     Quand Nouri Fonas est arrivé à Tripoli, VanDyke et lui sont aussitôt repartis pour Benghazi. Ils ont passé une nuit à Benghazi et ensuite ils sont partis avec des rebelles pour Ra’s Lanuf. Là, VanDyke a rencontré le commandant de la Brigade Ali Hassan al-Jaber, Mohammed Akfayer, et a demandé s’il pouvait rejoindre son groupe. Akfayer était d’accord et a assigné un jeep militaire Iris du Désert KADBB à VanDyke et Fonas sur lequel ils ont installé, plus tard, une mitrailleuse lourde DShk. VanDyke est devenu mitrailleur de DShk et Fonas le conducteur.

freedom fighter matthew vandyke firing his dshk machine gun in his kadbb military jeep in sirte libya during the libyan civil war


     VanDyke et Fonas étaient parmi les premiers rebelles à entrer dans la ville de Harawa, le jour ou elle était capturée et où ils étaient sous le feu de l’ennemi. C’était le premier des 40 engagements qu’ils auraient par la suite avec l’ennemi. VanDyke et Fonas ont participé dans beaucoup de combats sur le front pendant la bataille pour Sirte, aussi bien avec le DShk ou en tant que soldats, y compris dans la guerrière urbaine et des combats allant de maison en maisons Quand ils n’étaient pas engages dans des combats, ils travaillaient en étroite collaboration avec la presse internationale qui couvrait la guerre en fournissant des renseignements pour que leurs comptes rendus sur la guerre soient exactes. Ils amenaient aussi les journalistes dans leur jeep au front.
     VanDyke était à Sirte le jour où Kadhafi était tué. La guerre terminée, Fonas et lui sont partis à Tripoli pour des célébrations, ce qui a permis à VanDyke de rencontrer ses amis pour qu’il était venu se battre.

Matthew VanDyke était décerné un Ecusson de Courage, pour son service militaire par le Commandant Mohammed Akfayer de la Brigade Ali Hassan al-Jaber et une Récompense de l’Ambassade de Libye pour le Soutien d’Engagement et Dévouement Exceptionnel pour ses contributions à la révolution.

VanDyke a une quantité considérable de séquences de films, d’abord, lorsqu’il était rebelle avant sa capture en mars 2011 et par la suite, de ses expériences comme soldat dans l’Armée Nationale Libyenne de la Libération après son évasion de prison.
Il est en train d’écrire un livre et de produire un film documentaire sur ses expériences en Libye.

On peut voir plus de photos de Matthew VanDyke pendant la Guerre Civile Libyenne ici.

Matthew VanDyke écrit aussi le Blog du Révolutionnaire, qui contient des comptes rendus personnels de sa mission actuelle dans sa lutte contre l’autoritarismes et son analyse et commentaire sur des actualités concernant la lutte pour la liberté dans le monde entier.


 

Les Aventures d’un Motard (2007 – 2010)

 

Traversée du Monde Arabe Seul à Moto

 

adventurer matthew vandyke with his kawasaki klr650 motorcycle in front of a pyramid in giza egypt

Sa Maîtrise d’Etudes de Sécurité acquise à l’Ecole des Services Etrangers d’Edmund A Walsh à l’Université de Georgetown, Matthew VanDyke voulait voir le monde arabe. Inspiré par les films documentaires du réalisateur australien Alby Mangels, il est parti pour l’Afrique et le Moyen Orient sur une moto Kawasaki KL R650 en 2007. Pendant trois ans il traversa l’Afrique du Nord et le Moyen Orient : le Maroc, la Mauritanie, la Tunisie,  la Libye, l’Egypte, la Jordanie, la Syrie, la Turquie et finalement aux champs de bataille d’Irak.
Parmi certaines de ses aventures les plus dramatiques, on trouve:

  • Le Maroc : VanDyke a subi un accident sérieux de moto et s’est cassé la clavicule dans le mal famé Rif.
  • La Mauritanie : L’embrayage de sa Kawasaki KLR650 avait lâchée pendant un safari au milieu du désert dans le Sahara et il a dû cacher la moto dans le désert pendant des jours jusqu’à ce qu’il arrive à négocier avec un villageois pour la ramener à Nouakchott à l’arrière d’un camion, en compagnie d’une chèvre. Après son retour à Nouakchott, VanDyke a rencontré Mohamed Haidara, un parachutiste écossais devenu berger de chameaux, et Nouri Fonas, un libyen qui faisait un tour du monde. Ils sont devenus de bons amis et en 2011, Fonas et VanDyke ont combattu ensemble dans la Guerre Civile Libyenne. Fin 2007, sans argent, VanDyke  est devenu contrebandier de voitures en l’Afrique de l’Ouest transportant des Mercedes d’occasion du Maroc en Mauritanie. Après qu’on lui avait volé deux voitures et qu’il se trouvait sans assez d’argent pour poursuivre une vie de contrebandier, il a repris son voyage en moto.
  • La Tunisie : Confronté à des difficultés pour obtenir une visa pour l’Algérie, VanDyke était obligé de prendre un ferry Méditerranéen pour aller en Tunisie. Il a tenté plusieurs fois de traverser la frontière entre la Tunisie et l’Algérie en cachette mais il était attrapé chaque fois par les autorités tunisiennes. Il a évité de justesse une sérieuse brûlure en Tunisie quand son réchaud à gaz a pris feu  pendant qu’il faisait la cuisine.
  • La Libye : VanDyke était le seul américain dans l’histoire à traverser la Libye en moto pendant que Moammer Kadhafi était au pouvoir. Il a obtenu sa visa pour la Libye en payant un pot-de-vin à un moment oû il était impossible pour des américains d’obtenir une visa. Après 6 semaines en Libye, oû il filmait des motards locaux, il était expulsé par le régime de Kadhafi car ils soupçonnaient VanDyke d’avoir filmé ce qu’ils ne voulaient pas qu’il filme. On lui donna 48 heures pour quitter le pays et il a couvert les 1500 kilomètres de Tripoli à Tobruk en un jour. C’était pendant ce temps, en 2008, qu’il a lié des amitiés avec ceux qui allaient par la suite s’engager dans la Guerre Civile Libyenne. C’était pour ces amis qu’il a décidé de retourner plus tard en Libye, en 2011, pour se battre dans la Guerre Civile Libyenne.
  • L’Egypte : Il a voyagé en Egypte à moto de 2008 à 2009. Alors qu’il était en Egypte, il était renversé trois fois par des véhicules, l’un d’entre eux était un fourgon de police. En 2009, il a conduit les 1200 kilomètres d’Aswan à Nuweiba presque non-stop, un voyage à moto de plus de 24 heures à cause des escortes de police obligatoires dans la vallée de la Rivière Nil et des checkpoints.
  • La Jordanie : Il est devenu ami avec des membres de la famille royale jordanienne, il a fait le tour du désert avec deux motards portugais et a appris à ses dépens, que l’eau salée de la Mer Morte dans les yeux est à éviter.
  • La Syrie : Pendant ses trois voyages en Syrie, il a exploré la région dangereuse près de la frontière entre la Syrie et l’Irak. Dans la ville de Hama, on lui a volé sa moto mais quelques minutes après le vol elle était récupérée quand des Syriens ont entouré les voleurs.
  • La Turquie : Il était pris au piège dans un portail pour un court et plutôt amusant moment à la frontière entre la Syrie et la Turquie quand les Syriens l’ont laissé quitter le pays alors que les Turcs avaient déjà fermé de leur côté. Il se préparait à passer la nuit dans un no man’s land quand les Turcs ont accepté, à contrecœur, de le laisser entrer en Turquie.
  • L’Irak : VanDyke était le premier américain à entrer en moto en Irak. Il était le premier motard étranger de voyager jusqu’à la ville de Kirkuk et les provinces de Salahaddin et Diyala en Irak. Il a tenté plusieurs fois d’aller à Bagdad en moto mais il était arrête par les forces de sécurité irakiens. VanDyke était arrêté ou détenu par les forces de sécurité irakiens vingt fois entre 2008 et 2010. Certaines arrestations se terminaient mal mais d’autres lui permettaient de devenir ami avec ceux qui l’avaient arrêté, ce que lui permettait des contacts utiles dans le pays. Comme il avait besoin d’argent, il a enseigné l’anglais à des étudiants universitaires à l’Université de Kurdistan-Hawler. Plus tard, il a travaillé comme correspondent de guerre intégré à l’armée américaine et des marines.

Matthew VanDyke souffre de Trouble Obsessionnel Compulsif qui rend ses aventures particulièrement difficiles à certains moments. Son TOC se manifeste principalement par une anxiété  exacerbée associée à la conduite, à des ordures et une obsession pour la propreté.     

VanDyke a entrepris ses aventures avec l’intention de réaliser des films. Plus d’une douzaine d’entreprises ont sponsorisé ses aventures de motard par la fourniture de produits et de services. 

Presque tout ce qui est décrit au dessus était filmé.
Certaines séquences seront incluses dans le film de VanDyke sur ses expériences en Libye. (en production en ce moment)  
On peut voir plus de photos des Aventures de Matthew VanDyke dans le Monde Arabe ici.


Motards en Zones de Guerre

 

adventurer matthew vandyke placing an american flag in osama bin laden house in jalalabad afghanistan

    En juin 2010, Matthew VanDyke et photographe Daniel Britt sont partis en motos d’Irak jusqu’en Afghanistan en passant par l’Iran. Ils se connaissaient depuis 2009 lorsqu’ils travaillaient comme journalistes intègres à l’armée américaine en Irak Ils souhaitaient faire un film documentaire sur leurs voyages en moto de Bagdad en Irak à Begram en Afghanistan où ils devaient rejoindre leurs affectations de journalistes intègres à l’armée américaine en Afghanistan.

    L’IRAK: VanDyke a acheté deux motos MZ Kanuni 250cc d’occasion et a profité de ses contacts en Irak pour faire enregistrer les motos avec des plaques d’immatriculation irakiennes pour pouvoir traverser plus facilement des frontières. Une fois leurs gilets pare-balles attachés, VanDyke et Britt sont partis pour Bagdad en moto en août 2010. Ils étaient arrêtés par la police irakienne juste quelques heures après leur départ et interrogés près de Baquba. Ils étaient ensuite transférés dans une autre unité près de Bagdad, où on les a frappés à la tête, couvert la tête, menottés et accusés d’être des terroristes d’Al Qaeda. Ils étaient interrogés de nouveau à Bagdad face au mur dans une prison de Bagdad pendant qu’un irakien avec un AK-47 se tenait derrière eux. Ils croyaient qu’on allait les tuer mais il semblerait que cet incident soit le simulacre d’une exécution, une forme de torture psychologique. Ils étaient placés dans une cellule avec d’autres détenus et le Département d’Etat américain n’a pas réussi à les trouver pendant deux jours. La deuxième nuit, ils ont dormi dans une caserne militaire. Le Département d’Etat les a finalement trouvés et a obtenu leur libération. L’incident était rapporté par l’Agence d’Iranian Fars News comme l’arrestation de deux juifs américains responsables d’une opération d’espionnage. VanDyke et Britt ne sont pas juifs, ne menaient pas une opération d’espionnage et n’étaient pas des espions.  Suite à la publication de ce rapport par l’Agence Fars News, le Département d’Etat a contacté VanDyke et Britt et les a conseillé de quitter l’Irak dés que possible. Ils sont partis quelques semaines plus tard une fois leur film sur l’Irak terminé.

    L’IRAN: Après l’article dans l’Agence Fars News, le projet de « Motards en Zones de Guerre » devenait particulièrement dangereux. VanDyke et Britt savaient qu’ils pouvaient être détenus après avoir traversé la frontière et maintenu en prison comme les trois randonneurs qui avaient été capturés un an auparavant. Ils ont décidé de continuer mais ils ont laissé leur gilets pare-balles et leurs cameras secrets en Irak.

    Par chance VanDyke et Britt n’étaient pas arrêtes ni interrogés sur ce que s’est passé en Irak. Ils n’ont pas été harcelés par les autorités iraniens, néanmoins ils ont rencontré beaucoup de difficultés avec la moto de Britt. De plus, VanDyke a eu un accident en glissant sur une plaque d’huile sur la route à Mashhad. Il n’était pas blessé et la moto a subi des dégâts mineurs facilement réparés.

    L’AFGHANISTAN: En plus des problèmes persistants de la moto de Britt, il fallait aussi éviter d’être kidnappé une fois en Afghanistan. Un ami afghan avait entendu parler d’un complot de les kidnapper et un autre a révélé plus tard qu’il avait reçu un appel téléphonique d’un homme qui voulait les kidnapper pour demander un rançon. VanDyke et Britt ont alors décidé de s’habiller en afghan pour mieux s’intégrer et ils portaient leurs fusils à canon scié cachés sous leurs vêtements.


     Ils se sont rendus compte rapidement que le trajet entre Herat et Kabul en moto serait impossible à cause des forces de sécurité afghane, les nombreux check points et les difficultés de voyager en Irak. Ils ont mis leurs motos sur un camion et ils ont pris un autre bus habillés comme les autres passagers avec leurs fusils cachés sous leurs vêtements. Pendant le voyage de Herat à Kandahar, sur la route marquée par des explosions d’engins explosifs improvisés, VanDyke et Britt ont pu voir en passant des combats à travers des vitres du bus.
     Pendant qu’ils étaient à Kabul, ils sont devenus amis avec des membres d’un culte secret afghan. VanDyke et Britt étaient les seuls non afghans d’avoir été témoins des rites et pratiques du culte.
     Après quelques temps à Kabul, ils sont partis pour Jalalabad, où VanDyke a dérobé  une brique de l’ancienne maison de Bin Laden (elle avait été bombardée par l’aviation américaine en 2001) VanDyke a alors planté un drapeau américain dans les ruines avant de quitter rapidement le dangereux voisinage en moto. De Jalalabad, ils sont partis pour Charikar et ensuite vers les statues détruites de Bouddha à Bamiyan. Mais en chemin, la moto de Britt est tombée en panne et ils ont campé derrière un tas de rochers sur le bord de la route. Durant la nuit, ils étaient poursuivis par des bandits armés qui les cherchaient et ils ont failli se faire prendre.
     Le lendemain matin, les motos de VanDyke et de Britt étaient découvertes par des policiers afghan en civile qui ont tiré en air pour les avertir, ensuite ils ont chargé leur position et VanDyke et Britt étaient arrêtes. Plus tard, ils étaient pris en charge par une unité de la Police Militaire Américaine à Charikar. VanDyke et Britt étaient bien reçus par le personnel de la base et étaient autorisés à passer quelques nuits à la base et même, par la suite, quand ils passaient à Charikar.
     Les arrestations continuaient. Dans le village de Rokha, dans la Vallée du Pansjhir, où ils étaient attaqués par une foule agitée qui les a accusés d’être
des membres de Al-Qaeda. Pendant cet incident, un officier de police a donné un coup de poing au visage à VanDyke et ensuite a sorti une arme et il les a arrêtes. Comme VanDyke avait une camera autour du cou il a tout filmé.
A Pol-e-Khomri, les deux étaient détenus par les forces de sécurité et ils étaient  questionnés par les forces de sécurité à Mazar-e-Sharif. VanDyke était arrête plus tard à Mazr-e-Sharif dans un autre incident mais il est sorti quelques heures plus tard.
     Les deux sont arrivés à la ville de Baghram en novembre 2010 et ainsi, ils ont réussi la partie moto de leur projet Bagdad à Bagram des Motards en Zone de Guerre. Cependant, ils étaient arrêtes par la police afghane et transférés plus tard au militaires américains à la Base Aérienne de Bagram.
     En décembre 2010, VanDyke et Britt ont commencé leur affectation intégrée avec l’armée américaine. Ils étaient bien reçus par des soldats qui soutenaient leur projet qui les avait emmenés jusqu’à là bas : Motards en Zone de Guerre. VanDyke est resté en contact avec certains soldats de l’unité où il était intégré à FOB Baylough.

Presque tout ce qui est décrit ici était filmé.

On peut voir plus de photos de Matthew VanDyke et les Aventures des Motards en Zone de Guerre en Irak, Iran et Afghanistan ici.


 

Correspondant de Guerre en Irak et Afghanistan

    En janvier et février 2009 Matthew VanDyke a travaillé comme correspondant de guerre pour le journal le Baltimore Examiner où il était intégré avec les militaires américains en Irak. Ses expériences comprenaient les suivants:

Arab Jabour, Baghdad (COP Meade) - US Army 2nd Brigade Combat Team, 1st Armored Division 4th Battalion, 27th Field Artillery Regiment "Iron Thunder"
Arab Jabour, Baghdad (COP Dolby) - US Army 2nd Brigade Combat Team, 1st Cavalry Division "Blackjack"
Khalis, Iraq (COP Blackfoot) - US Army Alpha Company, 1st Battalion, 24th Infantry Regiment, 1st Stryker
Brigade Combat Team, 25th Infantry Division
Mosul, Iraq (FOB Marez) - US Army 1st Cavalry Division, 3rd Brigade, 3/8 Cavalry Battalion, Delta Company "Dragoons"Fallujah, Iraq (Camp Baharia) - US Marines

journalist matthew vandyke working as a war correspondent next to a military humvee at fob marez in mosul iraq

    En novembre et décembre 2010, Matthew VanDyke a travaillé comme correspondant de guerre où il a filmé les militaires américains en Afghanistan. Ceci faisait partie de son projet Motards en Zone de Guerre. Il était intégré avec la même unité pour toute cette période avec le célèbre FOB Baylough.

Deh Chopan District, Zabul Province (FOB Baylough) - 3rd Platoon, Eagle Company, 2/2 CR

journalist matthew vandyke working as a war correspondent with mark walden and david smith at fob baylough in deh chopan zabul afghanistan

On peut voir plus de photos de Matthew VanDyke comme correspondant de guerre en Irak et Afghanistan ici


 

Background

 

Famille

    Matthew VanDyke est né à Baltimore, Maryland, les Etats-Unis en 1979. Il était élevé par sa mère, Sharon VanDyke, et ses grands-parents. Il était la quatrième génération de vivre dans la maison familiale dans le Baltimore du Sud. Sharon VanDyke était directrice d’une école élémentaire : elle a pris sa retraite en 2010.
     Matthew VanDyke a rencontré son amie de longue date, Lauren Fischer, pendant sa première tentative de voyage en moto à l’étranger en 2006. Il avait envoyé une moto Yamaha XS650 par bateau à Madrid, Espagne, pour commencer son voyage en Afrique et Moyen Orient mais la moto n’était pas encore arrivée. Pendant qu’il attendait dans une auberge à Madrid, il a rencontré Lauren Fischer, qui était en Espagne où elle enseignait l’anglais. Quand Fischer a pris un appartement, VanDyke s’est installé dans l’appartement avec elle.
    Quand la moto était arrivée, il fallait régler de nombreux problèmes mécaniques car elle était assez ancienne. VanDyke ne pouvait pas quitter Madrid alors il a décidé de rester avec Fischer et ils sont ensemble depuis.

Education

    Matthew VanDyke a obtenu son diplôme summa cum laude à l’Université de Maryland, Comté de Baltimore avec une Licence en Sciences Politiques et un 4.0 GPA. Il a reçu le prix du Département de Sciences Politiques pour l’Etudiant-Leader Exceptionnel. Il était membre de 5 sociétés d’honneur et il a représenté l’UMBC aux trois conférences d’étudiants d’académies militaires. Il est aussi membre de Mensa.
   VanDyke a obtenu une Maîtrise en Etudes de Sécurité concernant principalement la région du Moyen Orient en 2004 à l’Université de Georgetown à l’Ecole Edmund A Walsh des Services Etrangers. Sa thèse de maîtrise examina les raisons pour lesquelles Al Qaeda cible les Etats Unis. VanDyke était l’un des plus jeunes étudiants jamais accepté dans le Programme d’Etudes Sécuritaires de l’Universitaire de Georgetown car il avait été accepté à l’âge de 22 ans. (où l’âge moyen est de 27 ans)
    On peut trouver plus de renseignements sur l’éducation et les accomplissements de Matthew VanDyke dans son profile Linkedin ici:

Travail

    Matthew VanDyke a travaillé comme réalisateur de film documentaire, journaliste, correspondant de guerre, chroniqueur politique, animateur d’un talk show à la radio, professeur d’anglais, homme d’affaire internationale et soldat.
    En ce moment, il travaille sur un film documentaire sur la période qu’il a passé en Libye. Il prépare aussi des blogs pour le Huffington Post et le Blog du Révolutionnaire, il passe à la radio en tant que commentateur et analyste et il est engagé dans plusieurs projets pour assister dans la lutte pour la liberté.


     
     On peut trouver plus d’informations sur son travail et son expérience professionnelle dans son profile Linkedin ici: